Décerné depuis 1981 par la Société française des traducteurs (SFT) avec le concours de l’École Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs (ESIT), le prix Pierre-François Caillé de la traduction récompense chaque année un traducteur d’édition en début de carrière (ayant à son actif au maximum trois ouvrages traduits et publiés). Pour l’édition 2016, les éditeurs étaient invités à proposer des œuvres littéraires de fiction ou de non-fiction (y compris des ouvrages de poésie, théâtre, bande-dessinée, vulgarisation scientifique et technique) traduites en français et publiées en 2015.
Le jury, présidé par Mme Débora Farji-Haguet et composé de quatorze traducteurs professionnels dont M. Björn Bratteby, président de la SFT, s’est réuni le vendredi 24 juin pour délibérer et présenter la liste des ouvrages retenus. Après une première lecture, six titres ont été sélectionnés sur l’avis positif d’au moins trois membres du jury. Il s’agit de quatre ouvrages de fiction et deux ouvrages de non-fiction, publiés par des grands groupes d’édition mais aussi des maisons indépendantes, dont un éditeur suisse :
Le prix sera décerné le 2 décembre, après délibération du jury, selon une grille d’évaluation très précise qui tient également compte de la qualité du travail des éditeurs.
En 2015, outre le prix décerné à Sophie Hofnung pour sa traduction de l’espagnol du roman jeunesse Pierre contre ciseaux d’Inés Garland aux éditions de L’École des Loisirs, deux mentions spéciales étaient venues récompenser deux autres excellentes traductions : DJ Ice de Love Maia, paru chez Alice éditions (Belgique), traduit de l’anglais par Anne Cohen-Beucher, et Will le magnifique de Stephen Greenblatt, publié chez Flammarion, traduit de l’anglais par Marie-Anne de Béru.