Quel statut choisir pour traduire pour l'édition ?

Cette activité est assimilée à celle d’auteur et relève donc de la Caisse des Artistes-Auteurs, URSSAF de Limoges, ex-AGESSA (caisse de cotisations pour les auteurs et assimilés). Une traduction littéraire est rémunérée en droits d’auteurs. Cela veut dire que vous allez toucher une certaine somme pour votre traduction, qui représente une avance sur les droits d’auteurs proportionnels (un « à-valoir »). Cette somme vous est acquise quelles que soient les ventes du livre. Si le livre se vend bien, en revanche, vous pourrez toucher par la suite un certain pourcentage sur chaque vente.

 

Tous ces points sont réglés par le contrat d’édition. C’est pourquoi il est absolument indispensable d’en signer un. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre fiche métier, mais aussi le « Guide de la traduction littéraire » édité par l’Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) et le Syndicat national de l’édition (SNE).

 

L’ATLF (www.atlf.org) propose également un modèle de contrat (menu « Les Bonnes Pratiques > Contrat »), plusieurs modèles de notes de droit d’auteur et bien d’autres informations. Vous pouvez choisir de déclarer vos droits d’auteurs comme des traitements ou salaires ou comme des bénéfices non commerciaux.

 

Vous pouvez parfaitement cumuler ce statut d’auteur ou autrice avec un autre statut (notamment celui d’entreprise individuelle). Vous devrez alors tenir deux comptabilités différentes.

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