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Débora Farji-Haguet, le plaisir de communiquer et de transmettre

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Portrait de Débora Farji-Haguet

Petite fille, dans son école argentine, elle rêvait d’entrechats… Quand un pied bot lui ferme la voie d’une carrière de danseuse classique, Débora hésite entre le piano et le français et s’oriente finalement vers le français, à 12 ans. « Cela te servira toujours dans ta vie » lui conseilla son père. Cette langue étrangère va devenir une passion, suivie de l’anglais plus tard, par nécessité.

Quand elle arrive pour la première fois en France en 1988, elle a déjà bouclé des études universitaires et possède un diplôme de professeur de français langue étrangère. Elle cible l’ESIT, dont elle sort diplômée en 1992, travaillant en parallèle pour une organisation intergouvernementale de promotion des langues et cultures latines. Elle s’installe comme traductrice indépendante en 1998, sans abandonner l’enseignement qu’elle a chevillé au corps, sur les métiers de la traduction cette fois-ci. Elle ajoute progressivement l’interprétation à ses prestations, apprise sur le tas au prix de formations et de nombreuses recherches, notamment en interprétation consécutive et traduction à vue.

Après dix années d’adhésion passive à la SFT, elle s’ouvre enfin à l’expérience syndicale active via, bien sûr, la commission Formation de la SFT, puis le Comité directeur en 2010. Elle y travaillera en outre sur la communication du syndicat, ses relations avec le monde universitaire et coordonnera un temps le réseau franco-espagnol. En 2012, dernière année de son mandat, Débora préside la SFT. Une année employée à la refonte des statuts et du règlement intérieur, et aux célébrations des 65 ans de la SFT, avec discours à l’Unesco !

L’engagement est prenant, mais si enrichissant : la qualité des contacts, le plaisir des projets collectifs et la possibilité d’avoir une vue d’ensemble de la profession la passionnent. C’est au pied levé, au décès de Florence Herbulot, qu’elle assure aussi la présidence du jury du prix Pierre-François Caillé, de 2014 à 2016. Être toujours mobile, dans l’ouverture, s’adapter « comme les interprètes ont dû le faire avec la crise sanitaire de la Covid-19, et comme la technologie l’imposera de plus en plus aux interprètes et aux traducteurs », semble être un crédo. Débora danse toujours… avec les mots et le plaisir de transmettre.

Portrait rédigé par Frédéric Rideau à partir de propos recueillis en mars 2012

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