De 1990 à 2000

1990

La SFT compte 700 adhérents.

 

En août, 12e congrès de la FIT à Belgrade, au pays de saint Jérôme. Dans une intervention relayée par la revue Traduire, Danica Seleskovitch, membre du Comité d’Honneur de la SFT (et, dit-on, la seule femme interprète qu’acceptait le général de Gaulle), revendique une place autonome pour la traductologie en tant que science, parmi d’autres, notamment aux côtés de la linguistique.

1991

Parution d’un article peu flatteur paru dans Le Monde Initiatives du 13 mars sous le titre « Les traducteurs se mettent au diapason ». La SFT et la Chambre nationale des entreprises de traduction (CNET), citées dans l’article, exercent conjointement un droit de réponse en s’émouvant de l’image fausse et peu représentative de la traduction qu’il véhicule. « Traduire est un métier et non une activité de fortune. Si la spécialisation nécessaire s'accentue à la mesure du formidable développement des sciences et des techniques, le recours à des spécialistes bilingues n'est pourtant pas une condition suffisante. […] Si la traduction nécessite parfois l'intervention ponctuelle d'experts pour lesquels il s'agit d'une activité d'appoint ou de recyclage, elle est avant tout une activité professionnelle à part entière qui ne supporte pas l'amateurisme. »

1992

Juin : colloque sur l’assurance qualité organisé par la SFT.

 

Première Journée mondiale de la traduction.

 

Réuni à Tolède l’année précédente, le conseil de la FIT a souhaité élargir la traditionnelle Saint Jérôme en une Journée mondiale de la traduction (JMT), ouverte à toutes les associations, universités, administrations et corps constitués pour qui la traduction est une préoccupation importante. Cette rencontre la rencontre sera organisée sous le patronage de l’UNESCO, le 30 septembre à Paris, sous la présidence de Florence Herbulot, vice-présidente de la FIT, et de Denise Baccara, alors présidente de la SFT. Au menu de la journée, organisée avec le soutien d’IBM et des dictionnaires Hachette, des ateliers portes ouvertes sur la traduction, démonstrations et visites, conférences, remise du prix Pierre-François Caillé.

 

Création d’un Séminaire d’Anglais médical, conçu pour résoudre les problèmes liés à la traduction médicale, travailler à sa terminologie spécifique, notamment par des ateliers de traduction et des présentations de leurs spécialités par des professeurs et médecins.

 

La SFT prend position contre le Contrat d’Insertion Professionnelle envisagé par le gouvernement : « Le niveau actuel du chômage contraint, dans bien des cas, les jeunes à la recherche d’un premier emploi à accepter des rémunérations anormalement basses. C’est ainsi que des diplômés d’écoles de traduction, après 4 ou 5 années d’études après le baccalauréat, se voient proposer des premiers contrats avec une rémunération au niveau SMIC. Le CIP ne pouvait donc que renforcer cette tendance… » expliquera Pascal Duchier, président de la SFT.

 

1993

Fondation à Cologne du réseau franco-allemand (RFA), groupe de travail informel aux réunions annuelles s’adressant à tous les professionnels travaillant dans la combinaison linguistique DE<>FR. Il résulte d’une coopération entre l’ASTTI suisse, les organisations allemandes ADÜ Nord et ATICOM, la Chambre Belge des Traducteurs et Interprètes, l’UNIVERSITAS (Autriche) et la Société française des traducteurs (SFT).

1997

La SFT fête son cinquantenaire dans la cadre de la Journée mondiale de la traduction.

1998

Outil d’assurance-qualité, la norme DIN 2345 concernant les commandes de traduction est publiée en avril, pour compléter les accords commerciaux entre le traducteur et son donneur d’ouvrage en fixant les questions d’organisation et de fond à mettre au point.

 

Le numéro 175 de la revue Traduire rassemble les actes de la Journée mondiale de la traduction 1997, sur le thème « L’avenir de la traduction : traduire dans le bon sens ». Maurice Morvillez, président de la SFT, développe dans l’éditorial de la revue ses réflexions sur un contexte d’internationalisation croissante et, avec l’arrivée des réseaux de communication, une « révolution des moyens dans le concert actuel de mondialisation de la profession ».

1999

Naissance du premier site web de la SFT, sous l’impulsion de la présidente Suzanne Boizard.

 

De 1980 à 1990

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De 2000 à 2010

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