De 1970 à 1980
1970
Un questionnaire de satisfaction des adhérents de la SFT conduit à deux actions : organisation de rencontres mensuelles et étude de faisabilité d’un annuaire des membres, créé l’année suivante à partir d’un fichier par ordre alphabétique des traducteurs qui, constitué depuis 1957, contient des milliers de titres et des centaines de noms de traducteurs (membres ou non).
La revue Traduire produit un résumé de la conférence, donnée à la SFT en mai, de Mlle Valabrègue, de la Cie IBM-France, sur le thème de la Traduction automatique.
L’UNESCO reconnaît la FIT comme organisation non-gouvernementale de catégorie A, ce qui assure qu’elle sera consultée sur toute question ayant trait à la traduction discutée sous son autorité.
1971
La CISAC (Confédération internationale des sociétés d’auteurs et de compositeurs) et l’UNESCO promeuvent un contrat-type international éditeur-traducteur.
1973
Scission et naissance de l’ATLF
Dans un article du Monde, daté 24 mai 1973, Claude Noël explique que six sur neuf des membres littéraires du comité directeur de la SFT, dont elle, on fait scission pour fonder une autre association désireuse de défendre plus efficacement les intérêts spécifiques et actuels de leur profession. La SFT comptait alors parmi ses adhérents 616 traducteurs techniques et seulement 173 traducteurs littéraires précisera Claude Noël, exprimant ainsi sa volonté de former une association littéraire qui souhaite défendre les intérêts spécifiques des traducteurs littéraires et donc lutter aux côtés des écrivains, auxquels les assimile la loi de 1957 sur la propriété littéraire et artistique. Claude Noël ajoutera que « si Pierre-François Caillé n’avait pas démissionné de la présidence effective de la S.F.T. (19), nous n’aurions pas été amenés à créer aujourd’hui l’Association des traducteurs littéraires de France ».
Traduire cesse officiellement d’être un bulletin d’information et prend le titre de « revue française de la traduction, information linguistique et culturelle ».
1974
SFT, FIT, CTI et Association linguistique franco-européenne organisent un colloque Langues et construction européenne.
Congrès de la FIT à Nice : avant-projet de convention traducteurs-agences, résolution sur le droit d’auteur.
1976
La déclaration de Nairobi, prononcée à la 19e conférence générale de l’UNESCO, résulte de l’intense lobbying de la SFT, membre fondateur de la FIT : recommandation est prise sur la protection juridique des traducteurs et des traductions et sur les moyens pratiques d’améliorer la condition des traducteurs.
1977
Congrès de la FIT à Montréal
1978
Création d’un Comité spécial (FIT) pour l’application de la recommandation de Nairobi. Pierre-François Caillé, à l’occasion du 25e anniversaire de la FIT, rappellera les principes présidant à la création de la SFT : « Nous devons le succès de Nairobi au fait que la FIT s’est constamment inspirée du principe de l’unicité de la traduction dans ses diverses disciplines. C’est dans cet esprit qu’elle n’a cessé de lutter sur plusieurs fronts : droits d’auteur, statut social des traducteurs, formation, terminologie, promotion de la traduction dans le monde, rôle de la traduction dans les échanges culturels et le rapprochement entre les peuples. »
1979
Au décès de Pierre-François Caillé, Agnès Doniol, alors vice-présidente de la SFT, songe rapidement, pour honorer sa mémoire mais aussi pour aider de jeunes traducteurs, à instituer un Prix Caillé de la traduction. Un jury sera constitué, avec la participation de l’Académie française et de la Société des Gens de Lettres, afin d’attribuer cette récompense, alternant dans un premier temps une œuvre de fiction et une œuvre scientifique traduites en français. Le premier lauréat recevra le prix en 1981, des mains de la présidente Florence Herbulot. Aujourd’hui encore, le prix Pierre-François Caillé de la traduction, doté de trois mille euros, est décerné par la SFT, avec le concours de l’École supérieure d’interprètes et de traducteurs (ESIT) et le soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France – ministère de la Culture et de la Communication.
De 1960 à 1970
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De 1980 à 1990
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