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Jour 2 – Retour sur les Rencontres de la traduction et de l'interprétation 2025 à Dijon

07 mai 2025 Actualités SFT
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Revivez la deuxième journée des Rencontres de la traduction et de l'interprétation 2025 qui s'est tenue à Dijon du 29 au 31 mars 2025. Réunissant pour sa 2ᵉ édition plus de 200 professionnels du secteur sur les trois jours, cet évènement bisannuel organisé par la SFT confirme sa place comme évènement majeur pour les traductrices, traducteurs et interprètes en France.

À la découverte des partenaires

Du matin jusqu'au soir, les participantes et participants aux RTI ont pu se rendre à l'Espace Stand pour découvrir les partenaires de l'évènement :

  • l'Association des interprètes de conférence en France (AIIC France)
  • SFT Services, filiale et institut de formation de la SFT
  • Mysoft, revendeur en France du logiciel de correction grammaticale et d'aide à la rédaction en français et en anglais, Antidote
  • l'Association française des interprètes de conférence indépendants (AFICI)
  • l'Association professionnelle des métiers de la traduction (Aprotrad)

 

L'occasion parfaite pour chacun·e des participant·es de poser toutes ses questions aux associations et entreprises présentes, et de faire tamponner son bulletin « Prix Partenaires » à chaque stand, pour avoir une chance de remporter un des nombreux lots mis en jeu.

Le stand SFT

avec Carol Bereuter et Valérie Vulliard

Le stand AIIC France

avec Lénaïg Thoraval

et Camille Mercier-Sanders

Le stand SFT Services

avec Samuel Lopes et Lorena Sorel

Le stand Mysoft/Antidote

avec Laurent Schuhl

Le stand AFICI

avec Boguslawa Borak et Paula Martins

Le stand Aprotrad

avec Caroline Lelong et Florencia Ribeiro

Crédits photos : Edouard BARRA

Un espace dédié pour se faire tirer le portrait

Objectif réussi pour Edouard Barra ! Ce photographe talentueux, accompagné de son assistante, Manon Monier, ont parcouru les RTI pour immortaliser les éclats de rire et les discussions autour du buffet, les moments conviviaux comme les moments plus sérieux des ateliers et des rencontres autour des stands.

 

 

 

Édouard a aussi tenu un stand où les personnes ont pu poser devant son objectif et repartir avec une photo professionnelle.

 

Sa bienveillance et sa bonne humeur ont mis tout le monde à l’aise. Ses photos reflètent d'ailleurs avec brio l’enthousiasme et la convivialité qui ont été au cœur de cette 2e édition des RTI.

Edouard Barra et Manon Monier

Crédits photos : Edouard BARRA

Une journée placée sous le signe des ateliers

Atelier 1.1 – Gestion de projets : intégrer cette prestation à son offre linguistique

Harmonie Blondel Henderson

Crédits photos : Edouard BARRA

Animé par Harmonie Blondel Henderson, cet atelier a exploré comment la gestion de projet peut enrichir et diversifier l’offre de services des traductrices, traducteurs et interprètes.

 

Après un tour d’horizon des compétences nécessaires (bonne résistance au stress requise !) et des réalités du métier, l’intervenante a partagé une approche systémique, nourrie par sa double casquette de linguiste et cheffe de projet.

 

L’atelier a aussi abordé la manière de valoriser et vendre cette compétence auprès des clients. Un modèle de travail en binôme a été présenté, permettant plus de souplesse et de réactivité pour les indépendants, sans compromettre l’équilibre entre vie pro et perso.

 

Les participant·es ont salué la clarté de l’atelier, qui a aidé chacun·e à situer sa place par rapport à cette activité. 

Atelier 1.2 – Le droit d'auteur dans le secteur de la traduction

Damien Detalminil, avocat à l’aise avec son sujet et avec nos métiers, a donné, lors de cet atelier, un aperçu de ce qu’il faut savoir dans le domaine du droit d’auteur. 

 

D'après le Code de la propriété intellectuelle (CPI), toute traduction est protégée par la loi. Toutefois, il faut être en mesure de prouver « l’originalité » de la traduction, à savoir la touche « artistique » ou « intellectuelle » apportée lors de la traduction. C’est donc le choix des mots et le processus qui a amené à ce choix qui attestent d'un « dialogue intime » avec l’œuvre originale. Une simple traduction « mot à mot » ne saurait prouver ce dialogue.

 

De plus, quand une œuvre de l’esprit (la traduction) est exploitée sans autorisation, le/la titulaire du droit d’auteur peut exiger la cessation de cette exploitation et demander des dommages et intérêts. A priori, tout est une question de contrat. Mais même si tous les droits ont été cédés contractuellement, le droit de la paternité exige que le nom du traducteur ou de la traductrice soit indiqué. Une invitation à lancer une campagne dédiée à l'échelle de l'ensemble des textes traduits sur le modèle des initiatives #TranslatorsOnTheCover et #NameTheTranslator ? À méditer.

Damien Detalminil

Crédits photos : Edouard BARRA

Atelier 1.3 – Groupes d'entraînement pour interprètes : comment trouver (ou créer) le vôtre !

Lors de cet atelier, Ophélie Derancy a présenté l'univers des groupes d’entraînement pour interprètes à son auditoire.  L'occasion, pour certain·es des interprètes présent·es de découvrir l’existence des groupes d’entraînements, et pour d’autres d’en connaître de nouveaux.

 

Ophélie a notamment présenté le groupe d'entraînement qu'elle a créé à la suite d’une rencontre d’étudiant·es européen·nes pendant sa formation : The Booth Club.

 

Ophélie a également mentionné d'autres exemples de groupes d’entraînement, dont AmeriVox, Capicua etPIPS.

 

Parmi les nombreux bénéficies qu'apporte cet entraînement en groupe : une émulation communicative, des partages de connaissances, une recherche du mieux-faire, un moment de partage, sans oublier le plaisir de se retrouver. 

Ophélie Derancy

Crédits photos : Edouard BARRA

Atelier 2.1 – Parler pour…

Cet atelier animé par  Eric Graziano a enchanté le public par son dynamisme et son thème atypique pour des traductrices et traducteurs, bien souvent plus à l'aise à l'écrit qu'à l'oral.

 

Eric a présenté la façon la plus efficace à son sens de communiquer, en mettant l’accent sur les réseaux sociaux. Des phrases courtes et percutantes, des mots clés, du bon sens doivent guider les actions de prospection. Proof points, pitch… traduire pour vendre des résultats doit entrer dans notre vocabulaire courant.

 

Sa présentation claire et ses bons conseils ont incité l'auditoire à sortir de sa zone de confort afin de se lancer avec optimisme dans la prospection : un véritable défi pour beaucoup.

Eric Graziano

Crédits photos : Edouard BARRA

Atelier 2.2 – La Lettre volée*

Transformer un simple fait divers en terrain de jeu linguistique, tel était le point de départ de Franck Manara lors de cet atelier axé sur la traduction et la rédaction en publicité.

 

Entre contrainte technique et liberté créative, la transcréation a été abordée comme un jeu, où tout pouvait être détourné, réinventé.

Crédits photos : Edouard BARRA

Les participant·es ont pu mettre leur plume à l’épreuve avec des exercices pratiques sur la base de deux briefs conçus pour mettre la lettre U à l’honneur.

 

Un atelier à la fois surprenant et stimulant, porté par la passion contagieuse de l’intervenant !

Atelier 2.3 – Français inclusif : les clichés autres que le sexisme

Après avoir brièvement présenté son travail dans le domaine du français inclusif, notamment à travers la collective (R)évolution Inclusive dont elle est une des fondatrices, Isabelle Meurville a commencé par demander aux participantes et participants de réfléchir en groupe aux processus mentaux (parfois impensés) générateurs de discriminations : comment les préjugés, catégories et stéréotypes s’articulent-ils ?

 

Les stéréotypes sexistes étant loin d’être les seuls, les groupes constitués ont ensuite cherché à repérer différents types de stéréotypes dans les textes qui leur étaient proposés.

 

Enfin, à partir d’une 2e série de textes authentiques (presse, documentation technique, etc.), chaque groupe a réfléchi à des stratégies et proposé des reformulations pour rendre la langue plus inclusive.

 

Un atelier vivant, à l’image de la langue, et riche en échanges. 

Crédits photos : Edouard BARRA

Atelier 3.1 – Traduire et interpréter pour la Justice

Dans cet atelier destiné aux professionnels en exercice songeant à demander leur inscription sur une liste d'experts judiciaires en France ou ayant déjà postulé, la fonction d’expert a été présentée dans ses différents aspects par Catherine Bonebeau, pour le volet traduction, et Stephen Schwanbeck, pour le volet interprétation.

 

La différence entre professionnel assermenté et expert (qui constitue un titre protégé par la loi) a été détaillée : le traductaire assermenté pouvant réaliser des traductions certifiées pour la justice, mais pas pour une clientèle privée, en ce qu’il ne dispose pas du tampon.

 

Les questions des poursuites disciplinaires encourues par les contrevenant.es, de l’obligation de formation des experts et de la fiscalité à laquelle sont soumis leurs revenus (exercice du droit d’option), du mode de facturation (à la page ou équivalent) et de l’adaptation à la hausse nécessaire des tarifs hors tribunaux ont ensuite été abordées.

 

Les abus et pratiques illégales de certaines agences peu scrupuleuses ont également été évoqués au moment des questions et échanges. 

Catherine Bonebeau et Stephen Schwanbeck

Crédits photos : Edouard BARRA

Atelier 3.2 – Stratégie et vision, une réflexion collective

Cet atelier, animé par les collectifs de traductrices Syllabes et (R)évolution inclusive, a proposé une réflexion sur la création et le fonctionnement d’un collectif professionnel.

 

Les intervenantes ont partagé leur expérience en mettant en lumière l’importance de dynamiques de communication bienveillantes, favorisant la libération de la parole et des échanges constructifs. L’objectif : permettre à chacun de rester impliqué, même en cas de désaccord, et de participer aux décisions stratégiques de manière partagée.

 

Elles ont également présenté une logique de contribution souple, où chacun donne selon ses disponibilités et reçoit en retour en fonction de son engagement.

 

Un retour d’expérience inspirant, centré sur l’humain au service du collectif. 

Au centre, Isabelle Meurville de la collective (R)évolution inclusive

entourée de Cécile Guarin et Claudia Grosdidier du collectif Syllabes

Crédits photos : Edouard BARRA

Atelier 3.3 – La traduction médicale dans tous ses états

Animé par quatre traductrices médicales aux profils différents tant en termes de compétences que de combinaisons linguistiques, Carol Bereuter, Sandrine Constant-Scagnetto, Sophie Dinh et Marie-Pierre Gérard, cet atelier a mis en avant les différentes facettes de la traduction médicale.

Marie-Pierre Gérard, Sandrine Constant-Scagnetto et Carol Bereuter

Crédits photos : Edouard BARRA

Qu’il s’agisse de traduire des articles scientifiques pointus, des protocoles cliniques ou encore de réviser des documents où la rigueur et la précision sont des compétences fondamentales, le point commun c’est la passion pour ce domaine, les exigences de recherche pour comprendre le sujet, et la satisfaction du travail rendu.

 

Les intervenantes ont réussi à transmettre leur passion… à un public (déjà) convaincu. 

Atelier 4.1 – Prospecter une clientèle directe

Animé par Gaële Gagné, cet atelier filant la métaphore de « plonger dans le grand bain » a proposé des outils concrets pour aborder la prospection de clients directs : comment se préparer ? Se lancer ? Convaincre ? Et fidéliser ?

 

L’intervenante a souligné l’importance de se positionner en fonction de son expertise, de bien connaître son marché, de définir sa cible et de structurer son offre.

 

L’atelier a permis aux traductrices et traducteurs travaillant principalement avec des agences d’envisager de nouvelles pistes, en mettant en lumière les bénéfices — notamment en termes de rémunération — mais aussi les responsabilités supplémentaires que cela implique.

 

Il a également aidé à déconstruire certaines croyances autour de la relation à l’argent, en rappelant que demander un tarif juste, ce n’est pas « vouloir plus », mais reconnaître la valeur de son travail.

 

Un partage d’expérience précieux et motivant. 

Gaële Gagné

Crédits photos : Edouard BARRA

Atelier 4.2 – Facilitez la compréhension des textes juridiques grâce au Legal design !

Facilitez la compréhension des textes juridiques grâce au Legal Design et devenez une traductrice/un traducteur incontournable dans un monde juridique en pleine mutation. Telle était la promesse de cet atelier animé par Christine Laugier, traductrice et formatrice en langage clair.

 

Un atelier instructif qui a notamment permis au public de parfaire ses compétences rédactionnelles, pour des textes juridiques « clair comme de l'eau de roche ».

Crédits photos : Edouard BARRA

Atelier 4.3 – De la traduction à l'interprétation : transition en douceur avec billets de retour

Autour de la table, quatre interprètes, chacune et chacun au parcours différents et singulier avec un même fil conducteur : le passage de la traduction à l'interprétation, et vice verso.

  • Rouba Hassan, traductrice de formation qui a décidé de s'inscrire à un master en interprétation et suivre deux années de formation pour ajouter une corde à son arc.
  • Lénaïg Thoraval, traductrice de formation qui a pratiqué la traduction pour financer ses études en interprétation, et exerce désormais en tant qu'interprète de conférence.
  • Tatiana Kaplun, interprète de conférence et traductrice indépendante, a également mis l'accent sur l’importance de la formation initiale en interprétation et surtout de la formation continue. 
  • Rachid El Khayali, traducteur devenu interprète en cours de carrière.

Des partages d'expériences, riches d'enseignement, qui ont permis d'éclairer sur le parcours menant à l'interprétation, avec, notamment, l'accent mis sur les formations pour exercer ce métier. 

Rachid El Khayali et Tatiana Kaplun

Rouba Hassan

Crédits photos : Edouard BARRA

Une journée placée sous le signe des ateliers

Pour clôturer cette 2e journée des RTI de manière festive : la remise des Prix Partenaires.
 
À cette occasion, 6 prix étaient mis en jeu, à savoir :
  • un panier garni (Aprotrad)
  • un livre dédicacé (AFICI)
  • une journée de formation (SFT Services)
  • un micro-casque professionnel (AIIC France)
  • une licence Antidote+ Personnel avec Glossaire médical (Antidote/Mysoft)
  • ainsi que le livre lauréat du prix Pierre-François Caillé de la traduction 2018 accompagné d'une bouteille de Vouvray (SFT)
Six lauréates ont été tirées au sort, pour leur plus grand plaisir et celui de chacun des partenaires de la 2e édition de ces Rencontres.

Crédits photos : Edouard BARRA




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