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Les ouvrages en lice pour le prix Pierre-François Caillé de la traduction 2024 (1/5) – Immobilité
Le jury du prix Pierre-François Caillé de la traduction vous propose de découvrir, sous forme de billets, les cinq ouvrages de sa sélection 2024. Mise en lumière du jour (1/5) : Immobilité de Brian EVENSON (éditions Rivages), traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Jonathan BAILLEHACHE.
Un monde en ruines, anéanti, ravagé par une terrible catastrophe, le Kollaps.
Un air devenu quasi irrespirable. Rester dehors, sans protection : c’est la mort garantie.
Voici le décor de ce récit post-apocalyptique dans lequel se réveille Josef Horkaï – amnésique et paraplégique – après un long sommeil cryogénique.
Pourquoi maintenant ? On a besoin de lui pour retrouver un mystérieux cylindre…
Raconté à la troisième personne, du point de vue du personnage principal, Immobilité de Brian EVENSON plonge le lecteur dans la peau d’un infirme sans mémoire, découvrant peu à peu un monde inconnu, perdu dans un épais brouillard et ne pouvant se fier qu’à ses sens encore fonctionnels.
« De pérégrinations en rencontres diverses, cette quête nous invite à réfléchir sur ce que c’est que d’être humain, de ne rien comprendre à ce qui se passe autour de soi, d’avoir un handicap, de faire des choix dans des conditions extrêmes », souligne Françoise WIRTH, membre du jury du prix. Un voyage à la dimension philosophique singulière dont le chemin s’éclairera progressivement jusqu'au retournement final.
« Jonathan BAILLEHACHE a su, dans sa traduction, transposer avec rythme, dynamisme et justesse le suspense haletant, mais jamais plombant, de ce récit », atteste Françoise, « ainsi que la mélancolie ou même les interrogations des différents protagonistes », renchérit Bernhard LORENZ, président du jury.
Un roman de science-fiction à découvrir dans l’immobilité de votre canapé pour tenter de répondre à cette grande question qui a traversé les âges : si « nous sommes une malédiction, un fléau », l’humanité mérite-t-elle vraiment d’être sauvée ?
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